Durant le dimanche des Rameaux, des offices étaient célébrés dans tous le diocèse. A Tournai avait lieu la traditionnelle célébration dans la Cathédrale tandis que Comines accueillait Guy Gilbert.

Cathédrale de Tournai

A Tournai, la bénédiction des rameaux a eu lieu en l'église Saint-Quentin puis tous se sont rendus en procession à la suite de Mgr Harpigny jusqu'à la Cathédrale pour la célébration de l'Eucharistie.

Guy Gilbert à Comines

Durant le week-end des 18, 19 et 20 mars, l'Unité pastorale de Comines accueillait le père Guy Gilbert. Il s'est rendu à la maison des jeunes Carpe Diem, a donné une conférence à Saint-Jo avant de concélébrer la messe des Rameaux  à l'église Saint-Chrysole de Comines avec le doyen Joseph Nyembo.

Voici quelques témoignages récoltés sur le groupe Facebook de l'Unité Pastorale (https://www.facebook.com/groups/1523193961276601/?fref=ts):

« Ce dimanche 20mars, dimanche des rameaux, la messe à l'église Saint-Chrysole de Comines a été célébrée par le père Guy Gilbert et le doyen Joseph Nyembo. Le ton direct et franc ainsi que le jargon du "prêtre des loubards" n'ont pas laissé indifférentes, les nombreuses personnes et futurs confirmands venus assister à cette messe des rameaux tant par la gravité de ses propos que par ses touches d'humour imprévisibles et parfois décalé.

Voici résumées, quelques phrases qu'il a prononcées:

- "Les rameaux, ce n'est pas une tradition où l'on vient chercher du buis à l'église et puis on se casse".
- "Je salue votre doyen Joseph originaire d'Afrique où les européens sont venus la coloniser en s'appropriant ses richesses mais n'avons-nous pas, nous aussi, tendance à en faire de même envers nos frères".
- "Arrêtons de réciter le crédo sans réfléchir comme un écolier qui récite sa leçon".
- "Le pardon est important, il n'est jamais trop tard de l'implorer".
- "La mort c'est beau, c'est un deuxième berceau; si je ne mourrais pas, qu'est-ce que je me ferai ch....".
- "Souvenons nous de nos proches disparus, nous sommes entourés ici dans cette église et en permanence d'une multitude d'âmes".
- "Quelle planète allons nous laisser en héritage à nos jeunes".
- "Prions pour tous les réfugiés et victimes de la guerre en Syrie, pour tous ces enfants orphelins qui sont complètement paumés". »

Jean-Luc Desmet

Alexandre Bernard, initiateur du week-end avec Guy Gilbert à Comines, nous relate la soirée du vendredi.

« Une rencontre en toute simplicité.

20h30 : les élèves ont mis les petits plats dans les grands, nous répétons une chanson de Gérard Lenorman, accompagnés au ukulélé.

20h40 : Guy Gilbert entre dans l’ancienne chapelle de l’Institut Notre Dame sous les applaudissements des jeunes, blouson de cuir, bagues aux doigts, santiags aux pieds : « Arrêtez ! bande de puceaux, on vous a dit de faire ça »

20h45 : on s’installe, silencieux et le père Guy Gilbert : « vous devez vraiment vous emm... pour vous retrouver là un vendredi soir ! Qui vous a fait venir »

C’est dans le cadre du cours de religion que les 5TT ont ensuite eu l’occasion d’interroger Guy Gilbert sur toutes sortes de sujets : la religion, la foi, le métier d’éducateur…

Il a su mettre les jeunes à l’aise très rapidement : une poignée de main, un regard échangé, une parole donnée à chacun… Le ton de la rencontre est très vite compris par tous.

Un échange simple, des expériences fortes… Guy Gilbert ne ménage pas ses interlocuteurs en les interpellant sur leur futur (« Et toi, tu veux faire quel métier plus tard ? » ), leur passé ( « Tu as perdu quelqu’un de proche ? »). Il les lance sur le chemin de la réflexion sur le sens de leur vie et l’existence de Dieu.

Les élèves n’ont pas vu le temps passer.

22h : le père Guy Gilbert propose une prière, tous se donnent la main et récitent le « Je vous salue Marie ». « Et ils ne font même pas le signe de croix ! » Alors on recommence, ensemble, dans un respect et une harmonie mutuelle.

Guy Gilbert salue son public d’un soir, les invitant à la conférence le lendemain et à la messe des Rameaux qu’il a célébré à l’Eglise Saint Chrysole.

« Ils ont vite accroché » lance-t-il sur le chemin du retour, ravi de cette rencontre. « A demain, mon Frère ! »