Un espace à usage partagé
L'Institut Notre-Dame et son pouvoir organisateur en assureront l'aménagement intérieur. Il concrétisera cette collaboration « ville-école » dont s'est réjoui, comme les autres intervenants, le directeur Thierry Baudry.
L'utilisation du volume du rez-de-chaussée, qui garde sa hauteur de 6 mètres, sera mixte. L'école l'utilisera à la fois comme salle d'études et de réfectoire. Autonome par rapport au reste du bâtiment et de l'école, elle sera accessible pour des activités extérieures organisées par des associations thudiniennes ou l'administration mais pas de bals et d'événements festifs. Une convention d'occupation de cette salle polyvalente est rédigée entre la ville et l'école qui s'occupera de la gestion du local. Il comprendra des sanitaires et un « jubé moderne ».
La crypte redécouverte devrait rester visible par la pose d'un vitrage adéquat. Pour les murs, on parle d'une restauration à l'italienne qui devrait laisser apparents certains éléments de décoration anciens, moulures, staffs, alternant avec un enduisage.
L'école disposera des deux étages. Au premier, deux locaux de sciences seront aménagés. Au troisième, le volume restera entier offrant une lumière et une vue remarquables. Ces étages seront reliés par des passages vers les étages de l'école et accessibles par un escalier à construire.
Cette deuxième phase des travaux incombe à l'Institut Notre-Dame qui en finalise le projet avec les architectes François Joye et Serge Henrotin. Leur coût n'est pas encore chiffré et un calendrier des travaux n'a pas encore été déterminé. Avec la fin de la première phase, ils peuvent maintenant commencer. Les futurs bénéficiaires n'attendent que de profiter de ces lieux sauvés de la ruine.
La démolition de la chapelle, chère aux Thudiniens, eut été dramatique, conclut Thierry Baudry.
(Un article de Pierre DEJARDIN, l’Avenir, lundi 14 mai 2018)
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