En pèlerinage à Rome avec les acolytes, la jeune fille, qui habite Flénu (Mons), a eu l’honneur de représenter la Belgique francophone pour rencontrer le Pape François.
Nous lui avons posé quelques questions.
Clara-Maria, peux-tu te présenter en quelques mots ? Et nous parler notamment de ton service d’acolyte ?
Je m’appelle Clara-Maria Cazzola. J’ai 14 ans et je sers la messe depuis l’âge de 6 ans à Cuesmes, près de Mons. Je participe également aux évènements liés à mon rôle d’acolyte tels que des célébrations eucharistiques et/ou festives, les journées des acolytes, … Je prends part aussi aux rencontres des jeunes du doyenné de Mons et du diocèse.
Était-ce la première fois que tu participais au pèlerinage de Rome ?
Non, il s’agit de mon deuxième pèlerinage à Rome car mes parents étant animateurs et j’ai eu l’opportunité de les accompagner il y a 5 ans déjà.
Comment ce pélé s’est-il déroulé ? Avec qui étais-tu plus particulièrement ?
Très bien, personnellement. Je trouve que ce pélé fut très enrichissant, autant culturellement
que spirituellement. L’un des avantages de cette semaine aura été de rencontrer de nouvelles personnes et de se lier d’amitiés avec certaines d’entre elles. Malgré les fortes chaleurs, je garde de ce pélé de mémorables souvenirs.
A cause du nombre élevé de personnes de notre diocèse, les organisateurs ont eu pour idée de nous diviser en fraternités en fonction des âges. J’ai notamment eu la chance de me
retrouver dans la même frat que ma meilleure amie, ce qui a fait que j’ai passé beaucoup de temps avec elle.
Comment as-tu pu être présentée au Pape ? Cela t’a fait quelle impression et laissé quels souvenirs ?
En fait, nous étions de l’ordre de 10 000 acolytes à Rome et les organisateurs avaient demandé
deux représentants par pays. Une néerlandophone a été désignée par le responsable de son pélé et pour ma part, c’est l’Abbé Daloze qui m’a désignée.
J’ai été très impressionnée et émue à la fois. Impressionnée par toutes les mesures de sécurité et de se retrouver face au Pape. Emue parce que j’ai pu lui serrer la main, échanger timidement quelques mots et procéder à un échange de cadeaux : le pin’s de notre pélé contre un chapelet béni par lui.
Qu’as-tu ressenti lorsque tu étais sur la Place St Pierre face à tous ces jeunes ?
Je me suis sentie toute petite devant cette foule de jeunes et en même temps raffermie dans mon service d’acolyte : je ne suis pas la seule à servir la messe. Cela fait du bien de voir que finalement dans de nombreux diocèses beaucoup de jeunes servent la messe… Ensemble, on se sent ainsi plus fort et prêt à rendre de nouveaux services en paroisse.