«Tout ce qu’il vous dira, faites-le» (Évangile de Jean 2,5)
À l’approche d’une nouvelle année liturgique, il est bon de contempler comment se manifeste le dessein de Dieu sur le cosmos et sur toute l’humanité.
I. Voici, selon le cycle de l’année, comment sont répartis les « temps » liturgiques
1. Le triduum pascal
Du jeudi saint au soir au dimanche de Pâques au soir, le triduum nous conduit à vivre la Pâque du Christ depuis le lavement des pieds, la dernière Cène, l’arrestation, la condamnation par le Sanhédrin, l’acceptation de la mise à mort par Pilate, la crucifixion, la mort sur la croix, l’ensevelissement, le grand silence du samedi, la veillée pascale, la résurrection de la nuit de Pâques, les premières apparitions du Ressuscité aux femmes, aux disciples d’Emmaüs ainsi qu’aux disciples au Cénacle.
2. Le temps pascal
Les cinquante jours à partir du dimanche de la Résurrection jusqu’à celui de la Pentecôte sont célébrés dans la joie et l’exultation, comme si c’était un seul jour de fête, ou mieux « un grand dimanche ».
3. Le temps du Carême
Le temps du Carême va du mercredi des Cendres au jeudi saint, jusqu’à la messe de la Cène du Seigneur exclusivement. Ce sont les quarante jours qui correspondent aux jours de jeûne et de tentation au désert vécus par Jésus au début de son ministère ; qui correspondent aux quarante ans du peuple hébreu au désert, après le passage de la Mer Rouge, la première Pâque, au temps de Moïse.
4. Le temps de Noël
Après la célébration du mystère pascal (triduum pascal, temps pascal, carême), l’Église commémore la Nativité du Seigneur et ses premières manifestations : ce qui correspond au temps de Noël.
Le temps de Noël commence la veille de Noël et s’étend jusqu’au dimanche après l’Épiphanie, ou après le 6 janvier.
5. Le temps de l’Avent
Le temps de l’Avent commence la veille du dimanche le plus proche du 30 novembre et se termine la veille de Noël. L’Église se prépare à célébrer le premier avènement du Fils de Dieu parmi les hommes, la naissance de Jésus à Bethléem. L’Église est tournée vers l’attente du second avènement du Christ à la fin des temps. Le temps de l’Avent comprend quatre dimanches.
6. Le temps ordinaire
En dehors des temps possédant leur caractère propre, il reste dans l’année 33 ou 34 semaines où l’on ne célèbre aucun aspect particulier du mystère du Christ. On y commémore plutôt le mystère même du Christ dans sa plénitude, particulièrement le dimanche. Cette période est appelée « Temps pendant l’année » ou « Temps ordinaire ».
II. Je vous propose de vivre cette année liturgique avec la Vierge Marie, le modèle de la réponse parfaite à l’appel à la sainteté.
Marie, destinée d’avance à être configurée à l’image du Fils de Dieu
Tout d’abord, Marie, comme tout être humain, est connue de Dieu bien avant sa naissance, bien avant sa conception. Comme l’écrit l’apôtre Paul aux Romains : Nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son amour. Ceux que, d’avance, il connaissait, il les a aussi destinés d’avance à être configurés à l’image de son Fils, pour que ce Fils soit le premier-né d’une multitude de frères. Ceux qu’il avait destinés d’avance, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des justes ; et ceux qu’il a rendus justes, il leur a donné sa gloire (8,28-30).
Marie est connue, aimée de Dieu bien avant sa conception. Quand elle vient au monde dans la tradition juive, elle est immergée dans un peuple avec lequel Dieu fait alliance depuis la Pâque au temps de Moïse. La tradition juive n’hésite pas à parler de l’intervention de Dieu dès le début du livre de la Genèse. Une première alliance avec Adam et Eve ; une deuxième alliance avec Noé, au lendemain du Déluge ; une alliance avec Abraham, le premier patriarche, qui a cru en la promesse d’une descendance nombreuse. Marie a appris à entrer dans les récits bibliques, à chanter les psaumes, à participer aux fêtes liturgiques, à venir le samedi à la synagogue, à faire le pèlerinage à Jérusalem, à mettre en pratique le commandement de Dieu : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, et le commandement : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Que tout m’advienne selon ta parole
Un jour, l’ange Gabriel est envoyé par Dieu à Nazareth pour proposer à Marie, accordée en mariage à Joseph, de devenir la mère du Messie. Le message de l’ange est celui-ci : Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin (Luc 1,30-33).
Marie demande à l’ange comment cela va se faire, puisqu’elle ne connaît pas d’homme. La réponse de l’ange : L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu (Luc 1,35-37).
Marie dit : Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole (Luc 1,38). Marie exprime sa confiance dans la parole de l’ange. Elle accepte, dans la foi, de devenir la mère de celui qui sera appelé Fils de Dieu.
Le Puissant fit pour moi des merveilles
Marie va aussitôt voir Élisabeth, sa parente, qui en est à son sixième mois. Élisabeth, remplie d’Esprit Saint, lui dit : D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur (Luc 1,43-45).
Marie réagit par un cantique, le premier dans l’évangile de Luc, qui reprend la promesse qui traverse la tradition juive depuis la figure d’Abraham. Marie est réellement immergée dans un peuple qui vit d’une promesse. Elle-même est concernée : Le Puissant fit pour moi des merveilles (Luc 1,49) ; son peuple est concerné : (Le Puissant) se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais (Luc 1,54-55).
Marie retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur
Vivant désormais avec Joseph, à qui elle a été accordée en mariage, elle suit son mari jusqu’à la ville de David appelée Bethléem, afin de se faire recenser selon l’édit de l’empereur Auguste. Elle met au monde un fils, loin de son lieu de vie à Nazareth. Comme il n’y a pas de place pour Joseph et elle à la salle commune, l’enfant est couché dans une mangeoire pour animaux. Nous pouvons imaginer ce qui se passe dans le cœur de Marie à ce moment-là.
L’ange du Seigneur avertit les bergers qui passent la nuit dehors près de Bethléem : Voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire (Luc 2,10-12).
Les bergers vont découvrir Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Ils racontent ensuite ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant.
Réaction de Marie : Marie retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur (Luc 2,19).
Ton âme sera traversée d’un glaive
Lors de la présentation de Jésus au Temple de Jérusalem, Syméon reçoit Jésus dans ses bras et dit : Mes yeux ont vu le salut que toi (ô Maître souverain) tu préparais à la face des peuples, lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël (Luc 2,30-32).
Il ajoute pour Marie : Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre (Luc 2,34-35).
Lève-toi : Prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte
L’évangile de Matthieu parle de la naissance de Jésus à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Des mages venus d’Orient arrivent à Jérusalem et demandent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui (Matthieu 2,2). Finalement, les mages ont les informations suffisantes pour trouver l’enfant avec Marie sa mère. Ils se prosternent devant lui et ouvrent leurs coffrets. Mais ils ne retournent pas chez Hérode pour dire où est l’enfant.
Aussitôt après, l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr (Matthieu 2,13). Joseph, Marie et l’enfant se retirent en Égypte jusqu’à la mort d’Hérode. La petite famille est en terre étrangère. Il faut trouver de quoi vivre. Il faut apprendre la langue locale. On ne sait pas pour combien de temps on doit rester à l’étranger, en exil.
Lorsque Hérode meurt, l’ange avertit Joseph. Voyant que c’est Arkélaüs qui règne sur la Judée à la place de son père, Joseph a peur de s’y rendre et il va habiter à Nazareth. On peut imaginer les difficultés pour retrouver tout ce qui est nécessaire pour une nouvelle installation, et une activité pour avoir de quoi vivre.
Tout au long de ces années, Marie et Joseph éduquent Jésus. Ils lui apprennent à prier, ils l’introduisent dans les récits bibliques, ils vont avec lui à la Synagogue, ils participent à la tradition juive. Joseph montre à Jésus les gestes pour devenir charpentier.
Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ?
Quand Jésus a douze ans, lui et ses parents vont en pèlerinage à Jérusalem. Lorsque la fête est terminée, on rentre à la maison. Les parents constatent au terme d’une journée de chemin que Jésus n’est pas avec la foule des pèlerins. Ils retournent à Jérusalem. Au bout de trois jours de recherche, ils le trouvent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : Jésus les écoutait et leur posait des questions et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses (Luc 2,46-47).
Marie dit à Jésus : Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! (Jésus) leur dit : Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? Mais (Joseph et Marie) ne comprirent pas ce qu’il leur disait (Luc 2,48-50).
Tout ce qu’il vous dira, faites-le
L’évangile de Jean est tendu vers l’Heure, lorsque Jésus est élevé sur la croix, où il est glorifié. Après le prologue qui contemple la venue du Verbe en ce monde, l’évangile décrit, en plusieurs jours, comment Jésus est révélé. Le premier jour, Jean le Baptiste dit qui il est par rapport à celui qui doit venir. Le lendemain, Jean désigne Jésus comme l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. Le lendemain Jean montre Jésus comme l’Agneau de Dieu à ses disciples. Deux d’entre eux suivent Jésus. André, un des deux disciples, va trouver Simon, son frère, et lui dit : Nous avons trouvé le Messie. Il amène son frère à Jésus. Le lendemain, Jésus part pour la Galilée et appelle Philippe, qui va trouver Nathanaël, qui va, lui aussi, suivre Jésus.
Le troisième jour, dit l’évangile, il y eut un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples (Jean 2,1-2).
On manque de vin. Marie le dit à Jésus. Réponse de Jésus : Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. Cependant, Marie dit à ceux qui servent : Tout ce qu’il vous dira, faites-le. Jésus dit à ceux qui servent : Remplissez d’eau les jarres. Une fois les jarres remplies (à peu près 600 litres), Jésus dit : Maintenant, puisez et portez-en au maître du repas. Celui-ci constate que c’est du vin. L’évangéliste conclut : Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui (Jean 2,3-11).
Marie est non seulement présente lorsque Jésus commence à accomplir des signes, mais elle a une parole que les personnes chargées du service n’oublieront pas : Tout ce qu’il vous dira, faites-le.
Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère
Au long de son ministère en Galilée, en Judée, le long du Jourdain, au sud du Liban Jésus aura des paroles à propos de Marie.
Dans l’évangile de Marc, pendant que Jésus est entouré d’une foule assise autour de lui, quelqu’un vient lui dire : Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. Jésus dit, en parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui : Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère (Marc 3,31-35). On retrouve la même parole en Matthieu 12,46-50 et Luc 8,9-21.
Femme voici ton fils
L’évangile de Jean parle de la présence de Marie au pied de la Croix, au moment de l’Heure, lorsque Jésus crucifié est élevé en gloire. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme voici ton fils. Puis il dit au disciple : Voici ta mère. Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui (Jean 19,26-27).
Au moment où le Fils de Dieu est élevé, Marie reçoit une nouvelle mission. Elle à qui l’ange avait annoncé qu’elle deviendrait la mère du Fils du Très-Haut, du Fils de Dieu, devient maintenant la mère du disciple bien-aimé, qui nous représente tous au pied de la croix. Le disciple prend Marie chez lui. Nous prenons Marie chez nous.
Le matin de Pâques, lorsque les femmes découvrent que le tombeau où Jésus a été déposé est vide, elles apprennent qu’il est ressuscité, vivant. Rapidement, la nouvelle va se répandre. Marie l’apprendra et son cœur, nous en sommes certains, bondira de joie.
Lorsque le Ressuscité monte au ciel, Marie se joint aux apôtres et à d’autres disciples pour entrer en prière dans l’attente du don de l’Esprit (Actes des Apôtres 1,12-14).
Le jour de la Pentecôte, Marie reçoit l’Esprit Saint avec les apôtres et les autres disciples.
Le temps de l’Église : le disciple la prit chez lui
Marie accompagne le commencement de la prédication évangélique. Elle apprend que les premiers baptisés sont assidus à l’enseignement des Apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières (Actes des Apôtres 2,42). Elle-même participe à la fraction du pain, à l’eucharistie.
Durant les premières générations de disciples du Ressuscité, pendant l’annonce du Christ aux nations et la fondation de communautés chrétiennes, certains qui ont connu Marie en ont certainement parlé autour d’eux.
La Tradition de l’Église
La Tradition de l’Église a vu en Marie la nouvelle Ève, la mère de tous les croyants (Irénée de Lyon). Elle signifie en sa personne la maternité de l’Église, qui engendre les croyants à la foi.
La liturgie eucharistique fait mémoire de Marie en la situant avant les apôtres. Elle est la réponse parfaite à l’appel à la sainteté.
En 431, le concile œcuménique d’Éphèse reconnaît en Marie la Mère de Dieu (Theotokos).
Au Ve siècle, une prière à Marie reprend les paroles de l’ange à l’Annonciation et les paroles d’Élisabeth à la Visitation :
Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous
Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni
En 1568, le pape Pie V introduit :
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.
Le 8 décembre 1854, le pape Pie IX promulgue la Bulle Ineffabilis Deus : Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine, qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout-puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu’ainsi elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles.
Le 1er novembre 1950, le pape Pie XII promulgue la Constitution apostolique Munificentissimus Deus : Nous affirmons, Nous déclarons et Nous définissons comme un dogme divinement révélé que : l’immaculée Mère de Dieu, Marie toujours vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la gloire céleste.
En d’autres termes, dès la fin de sa vie sur terre, Marie participe à la résurrection promise par le Seigneur. Comme le dit l’apôtre Paul : Le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, le premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis (1 Corinthiens 15,20).
Pour vivre une année liturgique, prenons Marie chez nous, comme le fait le disciple bien-aimé.
Contemplons la manière dont elle a fait confiance au Seigneur dès l’Annonciation à Nazareth. Avec elle, retenons tous ces événements et méditons-les dans notre cœur.
Accueillons Marie dans nos assemblées liturgiques et n’hésitons pas de lui demander de prier pour nous : Maintenant et à l’heure de notre mort.
En la prenant chez nous, confions-lui ce que nous portons dans notre cœur, que ce soit une joie ou une épreuve. Ecoutons-là lorsqu’elle nous dit en parlant de son Fils : Tout ce qu’il vous dira, faites-le !
III. Marie au long de l’année liturgique
Le 8 décembre, nous célébrons la solennité de l’Immaculée Conception de Marie :
Seigneur Dieu,
Tu as préparé à ton Fils une demeure digne de lui
Par la conception immaculée de la Vierge,
Que tu as préservée de tout péché
Par une grâce venant déjà de la mort de ton Fils
Le 4e dimanche de l’Avent, la liturgie fait mémoire de l’Annonciation.
La Préface dit ou chante :
(Le Christ) est celui que tous les prophètes avaient annoncé,
Celui que la Vierge Marie attendait dans le secret de son amour
Le 25 décembre, nous célébrons la solennité de la Nativité de Jésus.
Le dimanche dans l’octave de la Nativité, ou le 30 décembre, nous célébrons la fête de la sainte famille de Jésus, Marie et Joseph.
Le 1er janvier, nous célébrons la solennité de sainte Marie, Mère de Dieu :
Seigneur Dieu,
Par la virginité féconde de la bienheureuse Marie,
Tu as offert au genre humain les bienfaits du salut éternel ;
Accorde-nous d’éprouver qu’intercède en notre faveur
Celle qui nous permit d’accueillir l’auteur de la vie
Le 2 février, nous célébrons la fête de la Présentation du Seigneur au temple :
C’est pourquoi nous voici rassemblés devant toi, Dieu notre Père,
Et, dans la communion de toute l’Église,
Nous célébrons le jour
Où la Vierge Marie te présenta dans le Temple
Son enfant nouveau-né,
Ton Fils unique, notre Seigneur.
(Prière eucharistique III)
Le 25 mars, nous célébrons la solennité de l’Annonciation du Seigneur :
Seigneur Dieu,
Tu as voulu que ton Verbe prît chair en toute vérité dans le sein de la Vierge Marie
Le 31 mai, nous célébrons la fête de la Visitation de la bienheureuse Vierge Marie.
Le lundi après la Pentecôte, nous faisons mémoire de Marie, Mère de l’Église :
Dieu, Père de toute miséricorde,
Ton Fils unique, cloué sur la croix,
A voulu que la bienheureuse Vierge Marie, sa Mère,
Soit aussi notre mère
Le samedi de la 3e semaine après la Pentecôte, nous faisons mémoire du Cœur Immaculé de Marie.
Le 15 août, nous célébrons la solennité de l’Assomption de Marie.
Le 8 septembre, nous célébrons la fête de la Nativité de Marie (9 mois après le 8 décembre) :
Que l’Esprit Saint fasse de nous une éternelle offrande à ta gloire,
Pour que nous obtenions un jour l’héritage promis, avec tes élus :
En premier lieu la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu,
Avec saint Joseph, son époux,
Les bienheureux Apôtres, les glorieux martyrs
Et tous les saints
Qui ne cessent d’intercéder auprès de toi
Et nous assurent de ton secours
(Prière eucharistique III)
+ Guy Harpigny,
Evêque de Tournai