Les petites mains de l’équipe porteuse du projet n’ont pas cessé de travailler ces derniers mois pour rendre cette journée inoubliable. Et elles ont réussi leur pari ! Mais qui se cache derrière cette équipe porteuse ? Ce sont bien sûr les services diocésains de l’initiation chrétienne, du catéchuménat, de la liturgie et la pastorale des couples et familles. Quatre services qui se sont dévoués autour du baptême pour créer une rencontre enrichissante alliant cérémonie, éveil à la foi et accompagnement.
Dès l’entrée dans le cloître, les membres des services ont offert un accueil chaleureux comme pour illustrer l’accueil des futurs parents demandant le baptême. Loin de laisser les participants sans ressource, l’équipe porteuse a donné à chacun d’eux une pochette remplie d’idées pour les aider dans leur réflexion sur le baptême et leurs missions sur le terrain.
Le symbole ne s’explique pas
Cette journée était beaucoup attendue mais surtout préparée. Déjà, en décembre 2022, les membres des UP avaient été invités à répondre à une enquête pour recueillir leur vision ainsi que leurs réalités sur l’accompagnement du baptême des petits enfants. Une chouette vidéo avait ensuite vu le jour pour donner un aperçu de cette journée.
L’intervention du Père Bernard Maitte a permis de répondre à de nombreuses interrogations que se posaient les personnes confrontées à des difficultés sur le terrain. Assez fier d’Aix-en-Provence, il n’a pas hésité à donner des exemples de chez lui pour illustrer son propos, notamment la célèbre Montagne Sainte Victoire avec sa face nord qui mène à la croix de Provence.
Les personnes qui viennent demander le sacrement du baptême devraient avoir en tête que l’on prépare l’enfant à la vie de baptisé et donc à tous les sacrements de l’initiation chrétienne selon lui. « L’accompagnement après le baptême, c’est un beau défi. Ce n’est pas une finalité. » renchérit-il. À travers le récit des disciples d’Emmaüs (Lc 24, 13-35) et celui du baptême de l’eunuque (Ac 8,27-39), le Père Maitte met en perspective le chemin du dialogue et répond à la question : quelle est la raison pour laquelle on propose un chemin avant le sacrement ? « Pour respecter la liberté humaine », soutient-il, « C’est une alliance entre deux personnes. Dieu donne sa grâce et l’homme engage sa liberté ».
L’approche catéchuménale
S’inspirer du processus catéchuménal dans la préparation au baptême a été un point essentiel de l’exposé de Bernard Maitte mais également des nombreux témoignages vidéos. La question de la mystagogie et de la relecture du sacrement est une balise dans le parcours de l’enfant et des parents vers le sacrement du baptême. Mireille Brousseau propose même des pistes concrètes comme des contes de Noël ou des coins dessin dans l’église pour éveiller les jeunes enfants à la foi.
Dans une ambiance bon enfant, les participants ont été amenés à partager leur expérience sur cette journée. Des échanges riches, humainement et spirituellement, sur le baptême en cas d’urgence, la question de la communauté et la confiance ont vu le jour au sein de groupes de partage. « La confiance, c’est l’alchimie entre l’accompagnateur et les parents et c’est cela qui va faire que ça fonctionne dans le cheminement. » avoue une des membres d’un groupe de partage. « Nos communautés devraient prendre des nouvelles les uns des autres » réfléchit une autre personne d’un groupe à l’étage.
Les rencontres et les expériences partagées ont permis de faire avancer chacun dans sa perception du baptême. Tout au long de la journée, la joie s’est vue sur tous les visages. Il est maintenant temps pour chaque personne de rentrer chez elle, le cœur plein d’espérance. Les jours qui vont suivre permettront un moment d’intériorité pour relire cette journée et découvrir les documents reçus afin de pouvoir au mieux ajuster son regard sur ce premier sacrement qui fait des chrétiens, des fils de Dieu.
Les retours sur la journée sont disponibles ici.