Un siècle d’existence pour l’église de Saint-Maur
Le samedi 18 octobre, premier week-end des vacances d’automne 2025, un centenaire a été fêté non loin de Tournai.
Suite aux bombardements de 1918, l’édifice religieux dédié à saint Maur fut détruit. Une nouvelle construction de style néo-gothique voit le jour en 1925 et plus précisément le 18 octobre sous l’épiscopat de Mgr Rasneur. Cette reconstruction a été possible grâce à la détermination du curé ainsi que du bourgmestre de l’époque. Les plans ont quant à eux été dessinés par un architecte bruxellois.
Une première rencontre
Après le mot d’accueil donné par M. le doyen Decarpentrie, Mgr Rossignol, notre évêque nommé, a lui aussi pris la parole devant une assemblée nombreuse et heureuse de se retrouver dans leur chaleureuse église.
Samedi soir était donc la première célébration en paroisse de celui qui découvre petit à petit le doyenné du Tournaisis. Il veut à son tour suivre les pas de Mgr Harpigny et être aussi « ce pasteur bienveillant qui prendra le temps de vous saluer, de vous connaître ».
Un lieu de rassemblement
Dans son homélie, Mgr Harpigny a insisté sur le lieu de culte : « là où il y a une assemblée de chrétiens réguliers, il y a un lieu de culte où ils viennent célébrer la liturgie, l’eucharistie ».
Il a poursuivi son homélie en exprimant sa joie, notre joie, à l’idée de fêter ce centenaire parce que « nous sentons bien qu’il y a eu quantité de personnes qui sont passées, pas seulement pour célébrer le dimanche mais aussi pour les grands moments de la vie chrétienne. Il y a aussi eu pour construire et entretenir ce lieu des bienfaiteurs, qui ont donné de leur argent non pas seulement pour le bâtiment mais pour les vitraux et tout le reste ».
Dans le paysage rural, Mgr Harpigny a évoqué le fait que le boucher, le boulanger et le café disparaissaient petit à petit mais que le lieu de culte, lui, reste. Il ajoute par la même occasion : « Le lieu de culte est devenu avec le temps, un des signes éminents de notre identité locale ».
En fin de célébration, un membre de la Fabrique d’église a pris la parole. Complétant les propos de Mgr Harpigny, il précisa que les vitraux situés au-dessus de l’autel et en forme de médaillon représentaient à chaque fois une famille donatrice pour l’église.
Un temps d’échanges
Avant de prier la sainte Vierge, notre administrateur apostolique s’est présenté devant l’autel afin de bénir la plaque commémorative, plaque qui sera installée par la suite au fond de l’église.
C’est d’ailleurs à cet endroit que tous étaient invités après la cérémonie à partager un verre de l’amitié. L’occasion pour notre nouvel évêque d’échanger avec les paroissiens et les acteurs pastoraux présents.
Mathilde Duquesne
