Nuit des Veilleurs 2024
La torture vise à briser la personnalité de la victime et constitue une négation de la dignité inhérente à l’être humain. Malgré son interdiction absolue en vertu du droit international, elle persiste dans toutes les régions du monde. La protection des frontières et la sécurité nationale sont des moyens utilisés pour justifier la torture et d’autres formes de traitements cruels, dégradants et inhumains. Ses conséquences vont souvent au-delà de l’acte isolé sur un individu et peuvent être transmises à des générations et conduire à des cycles de violence.
L’ONU a toujours condamné la torture comme l’un des actes les plus vils commis par des êtres humains sur leurs semblables.
Celle-ci est un crime en vertu du droit international et fait l’objet d’une interdiction absolue qui ne peut être justifiée en aucune circonstance. Cette interdiction fait partie du droit international et s’applique à tous les membres de la communauté internationale, que l’État ait ou non ratifié les traités internationaux dans lesquels la torture est expressément interdite. La pratique systématique ou généralisée de celle-ci constitue un crime contre l’humanité.
Par la résolution 52/149 adoptée le 12 décembre 1997, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 26 juin Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture, en vue de l’éliminer totalement et d’assurer l’application effective de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, qui est entrée en vigueur le 26 juin 1987.
Le 26 juin est l’occasion de faire appel à toutes les parties prenantes, y compris les États membres de l’ONU, la société civile et les individus à travers le monde pour s’unir et soutenir les centaines de milliers de personnes qui en ont été (ou en sont encore) victimes.
Une nuit de prière
À l’occasion de cette Journée internationale, les « Actions des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture » (ACAT) de 16 pays invitent chaque année les chrétiens du monde entier à une nuit de prière pour soutenir ceux qui souffrent aux mains des bourreaux.
Depuis 2020, l’UP Sambre et Heure accueille cette cérémonie. La nuit des Veilleurs a été réalisée depuis plusieurs années, nos amis de France nous ont indiqué le chemin à suivre…
Précédemment, plusieurs cérémonies ont eu lieu au clocher Sainte-Barbe à Manage, elle fut mise en chantier au clocher de Jamioulx, lieu de la prison, endroit symbolique s’il en est !
En 2024, la Nuit des Veilleurs ne pourra avoir lieu dans l’UP Sambre et Heure pour des raisons logistiques. Nous sommes tous invités à prier dans nos églises et en nos cœurs en soutien aux prisonniers et victimes de la torture.
Bernard Baille