Obaix : 180 bougies pour l’église
Le soleil brillait dans le ciel et dans les cœurs des membres de la communauté chrétienne d’Obaix (UP Saint-Mutien-Marie), le dimanche 5 octobre dernier. Celle-ci fêtait en effet les 180 ans de la construction de leur église. Retour sur cette journée avec membre de la Fabrique d’église.
Une messe solennelle présidée par notre évêque Mgr Guy Harpigny, accompagné de notre Doyen Daniel Procureur. Les abbés Emery Kenda, Patrick Banze et Jean-Marc Lesoir, tous trois prêtres de la paroisse, était également présents pour cette célébration rehaussée par la présence de Michel Vermeulen, Doyen de Mouscron, mais surtout ancien doyen et curé de nos paroisses.
Avec la chorale de Marielle Henriet, l’eucharistie a été célébrée dans une église bien remplie. Nous pouvons être fiers d’avoir suscité une telle participation dans notre petite église rurale. Elle ne contient pas de véritables trésors, si ce n’est son orgue classé datant de 1843 et ses vitraux symboliques qui forment un ensemble remarquable. Deux d’entre eux sont dédiés au Saint Sacrement et huit à la Sainte Vierge. Ajoutons des stalles qui remontent à la deuxième moitié du XVIIe siècle et notre unique cloche qui, depuis le début du XVIIIe siècle, scande les heures pour notre village.
Comme il sait si bien le faire, dans son homélie truffée de références bibliques, Mgr Harpigny nous a tracé une voie réfléchie à travers les mentalités actuelles, pour encore croire à un avenir pour nous chrétiens, et pour nous inciter à regarder le monde autrement, à semer de l’humanité au-delà de tous les égarements de notre société, à y retrouver une Bonne Nouvelle.
Après un mot de remerciement par le président de la Fabrique d’Église Jean-Claude Debar, notre évêque a été remercié et a reçu un cadeau de circonstance, petit clin d’œil à notre passé, la présence des prémontrés de Floreffe pendant près de sept siècles. A ce moment, nous ne nous doutions pas que Mgr Guy Harpigny venait de célébrer sa dernière messe en tant qu’évêque de plein exercice de Tournai. S’il le savait, il n’a rien fait paraître de la tristesse que cela aurait pu engendrer. Au contraire, c’est un évêque détendu et jovial que nous avons côtoyé.
Dans la foulée de la célébration, autour de bulles et de softs, des échanges, des retrouvailles ont animé les conversations. L’exposition de documents anciens ou plus récents et de photos du passé ont ajouté à notre commémoration une note historique appréciée par les personnes présentes.
Nous remercions toutes les personnes qui ont contribué à faire de cette fête une réussite.
Jules Meurs
pour la Fabrique d’Église d’Obaix
