Être acolyte, une autre façon de découvrir la liturgie
Durant les célébrations, il n’est pas rare de voir des jeunes participer à la liturgie. Qui sont-ils, eux que l’on appelle des « Acolytes » ? Nous avons interrogé l’abbé Philippe Daloze, responsable du service d’accompagnement des acolytes dans le diocèse de Tournai.
Qu’est-ce qu’un acolyte ?
Les acolytes portent en réalité plusieurs noms différents. En France, ils sont appelés « servants d’autel » tandis qu’en Belgique nous les connaissons sous le nom d’acolytes ou d’ « enfants de chœur ». Ce nom est dérivé de celui donné en Grande-Bretagne aux enfants qui chantent dans le chœur.
Ce sont des jeunes qui se mettent au service de l’Eglise pour que la liturgie soit davantage priante et belle. Cela leur permet aussi de mieux comprendre ce qui se célèbre lors de la messe.
Comment devient-on acolyte ?
Cela dépend des paroisses. On peut s’adresser au prêtre ou, s’il en existe dans la paroisse, à l’équipe ou au responsable des acolytes.
A partir de quel âge peut-on devenir acolyte ?
En moyenne, les acolytes peuvent commencer à 7 ans. Mais cela dépend aussi de l’enfant : parfois il peut commencer plus tôt ou plus tard. Par contre, il n’y a pas d’âge maximum.
Une formation existe-t-elles pour les acolytes ?
Cela varie selon les paroisses. Lorsqu’une équipe ou un responsable est en place, ce sont eux qui organisent ces formations. Parfois, la formation se fait au sein même de la paroisse.
Y-a-t-il des différences entre les garçons et les filles ?
Normalement, il n’y a pas de différence. Parfois cependant, la paroisse choisit d’affecter les garçons au service de l’autel (« servants d’autel ») et les filles au service de l’assemblée, pour l’accueil, le placement des gens, distribuer des documents, recevoir les dons… On leur donne alors le nom de servantes d’assemblée. Dans ce cas, le vêtement des servants d’autel diffère des servantes d’assemblée.
Combien y-a-t-il d’acolytes dans le diocèse ?
Nous n’avons pas de chiffres précis.
Quel est le rôle du service d’accompagnement ?
Quatre fois l’an, le service publie une revue à destination des acolytes. Son travail principal cependant est de donner des formations, surtout lors de la journée diocésaine des acolytes, qui a lieu chaque année.
En quoi consiste la journée des acolytes ?
L’idée principale est de se retrouver, de vivre un moment de convivialité. C’est aussi l’occasion de suivre une formation et de célébrer l’Eucharistie tous ensemble.
Le saviez-vous ?
Selon le rôle tenu pendant la messe, l’acolyte porte des noms différents. Le cérémoniaire, souvent plus âgé, veille au bon déroulement de la mission des acolytes, tandis que le thuriféraire porte l’encensoir et le naviculaire la navette qui contient l’encens.
Le porte-croix, comme son nom l’indique, porte la croix pendant la procession d’entrée. Le céroféraire, quant à lui, porte un cierge pendant la procession d’entrée, à l’acclamation de l’Evangile et auprès des personnes qui donnent la communion.
Le porte-missel a pour mission de présenter le missel au prêtre et le porte-micro lui apporte de quoi se faire entendre par toute l’assemblée.
En présence de l’Evêque, l’acolyte peut aussi être porte-crosse ou porte-mitre. Dans ce cas, il se place derrière l’Evêque lors des cortèges d’entrée et de sortie.
Photos : Journée des Acolytes 2018