Témoignages

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Recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne a été pour moi une étape déterminante d’un chemin spirituel entamé à l’adolescence.
Ce cheminement a débuté dans une salle de classe, grâce à un professeur de français qui a eu le courage de laisser des jeunes de  15 ans, 1h par semaine face à face avec un texte d’un auteur éminent et une question de réflexion. Pascal, Saint-Augustin, Thomas More, Oscar Wilde… devenaient nos interlocuteurs, à nous, élèves d’un lycée technique…
La magie opérait et je fus marqué intérieurement d’une soif existentielle. Que se cache-t-il derrière le masque ? Qu’y a-t-il dans nos cœurs ? Quelle est l’envergue de la Vie ? Qu’est-ce que cette douleur de faire le mal ?… Ces questions chacun de nous se les pose ; chacun de nous se les cache.
La grâce du baptême fut cette acceptation de dire oui à ce qui était tellement intime au fond de moi que je ne pouvais l’accepter, me le dire, me l’avouer. Le fond de l’être est un amour qui nous connaît si bien que nous avons du mal à l’accueillir.
Recevoir le baptême fut donc pour moi une étape de vérité, un Oui à l’amour que je n’arrivais pas à m’avouer. Le baptême fut également une libération. Par le baptême, c’est notre infidélité, notre péché qui est pardonné. Une mère ou un père ont souvent la faculté de pardonner à leurs enfants. Lorsque l’eau a coulé, ce fut une libération et une grâce encore plus grande que celle du pardon maternel. Je crois sincèrement que tout un chacun est blessé au fond de lui de ne pouvoir rendre cet amour donné, lors du baptême, c’est bien cela qui se répare.
Malgré que je ne pouvais rendre tout cet amour, je l’accueillais. La gratuité est également un aspect important du baptême. Rien n’est forcé, l’amour répond à l’amour. Lors de la veillée, la grâce de Dieu,  la personne qui reçoit le baptême, l’assemblée présente, le prêtre officiant… font l’expérience de cette gratuité qui peuvent terriblement manquer dans notre monde aimé et blessé.
Il serait trop simpliste d’évoquer les sacrements de l’initiation sans ce verset de Saint-Paul : « Ou bien ignorez-vous que, baptisés dans le Christ Jésus, c’est dans sa mort que tous nous avons été baptisés ? » Rm 6,3. En recevant l’eau, nous passons par la mort et nous  ressuscitons. Je tiens que c’est l’amour qui nous sauve est que cette mort ne doit jamais nous faire oublier que même l’innocence peut être détruite. Mais, qu’à un autre niveau, quelque chose de plus fort peut durer, l’amour. En participant au rituel, c’est également à cela que je disais « oui ». Je ne le disais pas en espérant une quelconque persécution, mais avec foi, dans mon cœur.
Suivant le rite du baptême, j’ai vécu celui de la confirmation. Intérieurement, c’est bien des apôtres que je me sentais proche. Je recevais comme eux, l’esprit saint. Celui en qui j’espère pour ne pas me cacher, celui qui doit être à l’œuvre dans toute ma vie et que je dois accueillir par la prière, le silence, le retrait, le lâcher prise, l’amour du prochain et de l’ennemi.
Suivant ces deux premiers rites, j’ai communié au corps et au sang du Christ. Bien des dimensions de cet acte m’échappent. Certainement que ce que j’ai expliqué au-dessus contribue à donner des éléments de réponse. L’aspect qui me touche toujours est cette rencontre « corps-corps » dans notre pauvreté et notre beauté qui nous caractérise. Ce Dieu, d’amour trinitaire, nous désire et se donne à moi, à nous, gratuitement pour la Joie de la Vie et notre salut. Bien que nous ne soyons vraiment pas dignes de le recevoir, voilà qu’il traverse l’existence pour notre salut. Encore une fois, c’est bien la grâce qui surabonde à mon entendement…
Christophe, 2018

Un témoignage à écouter…

17 mars 2017

Mon histoire avec Dieu a beaucoup évoluée. Je pense que c’est cela la conversion, une évolution constante afin d’accéder à un stade supérieur.

Est-ce que ma vie terrestre a changé? ….Heu non, je m’adapte toujours aux situations, aux gens qui viennent sur mon chemin.

Est-ce qu’à l’intérieur, j’ai changé? … OUI, tout a changé, ma perception des choses, des gens, de la société, de tout ce qui nous influence et nous programme (en bien ou en mal) a totalement été modifié.

Je ne me sens plus être une victime, mais une sorte de témoin, d’observateur. Alors qu’avant je percevais les choses avec fatalité, maintenant, je sens la présence de Dieu partout.

J’essaie de m’imaginer à la fin de ma vie et je me dis « tu vas bientôt rejoindre la vérité et tu vas redevenir ce que tu es réellement. C’est à dire, une particule divine, un esprit qui fait partie du « TOUT ». Cette pensée (qui est une certitude pour moi) , me fait voir la vie sous un
autre angle , avec cette vision , on arrive à se détacher de toutes les futilités terrestre, on a juste faim d’être envahi par l’Esprit qui nous a été donné en cadeau, on a juste soif, soif de capter tout ce qui nous est offert (une fleur qui éclot, le rire d’un enfant, la beauté du monde,…)

Lors de notre dernier partage d’évangile avec certains de la paroisse, le texte parlait de Jésus qui nous demandait : « Qui suis-je pour vous? »

Eh bien, ce texte est pour moi un trésor, oui Jésus n’est pas une star à fanatiser, ni une représentation de la souffrance cloué sur une croix.
Il est un homme, l’Esprit incarné (De nos jours, si un homme venait dire qu’il est « celui qui est comme Dieu », nous ne le croirions certainement pas)

Pour moi ce baptême, cette eau versée sur mon crâne, est symbolique , j’ai été lavé, mais j’ai surtout ouvert mes yeux, mes oreilles et mon cœur. J’ai l’impression avec le recul d’avoir été libéré.

S’il y a quelque chose à retenir de mon témoignage, c’est qu’en fait : Dieu est là, il est autour de nous, il est en nous, il attend que l’on se réveille. Le baptême a été un moyen pour moi de matérialiser tout ce que je sentais depuis toujours, sans savoir l’exprimer.

Merci à vous tous qui êtes venus sur mon chemin. Je SAIS que ce n’est pas un hasard. L’Esprit a juste aligné la synchronicité.

Slimane, septembre 2016

Le 1er mai dernier, j’ai reçu, dans ce splendide vaisseau de pierre qu’est Sainte-Waudru, le sacrement de Confirmation.

Au-delà de la beauté et de la grandeur de la cérémonie, c’est un splendide cadeau qui m’a été fait. Car, oui, la Confirmation est un cadeau. Un cadeau précieux. Un cadeau source d’une inépuisable joie, celle de l’amour de Dieu.

C’est également une très grande responsabilité. Dès le moment de l’onction, je ne suis plus
l’homme que j’étais quelques minutes auparavant. Depuis cet instant, j’ai une conscience plus
profonde de ce qui est juste et bon et, par corollaire, de ce qui est injuste et mal. Je ne puis plus feindre d’ignorer le chemin que je dois suivre et mes défauts m’apparaissent avec
d’autant plus de clarté.

Chaque acte que je pose comme chrétien, chaque eucharistie à laquelle je participe, chaque prière que j’adresse à Dieu donne plus de profondeur à mon engagement et me rend plus fort, plus droit, plus apte à traverser les difficultés de la vie.

Plus j’y pense, plus je me dis que ma conversion a vraiment commencé ce jour-là, par une froide après-midi de mai, et qu’elle se poursuivra jusqu’à la fin des fins.

Stéphane

Ma confirmation a été une décision bien réfléchie à la base, mon fils la passant cette année, j’ai désiré entreprendre le même cheminement que lui en sachant qu’on ne peut enseigner que ce que l’on sait soi-même.

La préparation à la confirmation fut un réel épanouissement, les rencontres en groupe m’ont permis de prendre conscience qu’il existait encore la Foi sur terre.

Nous semblions tous différents en apparence et pourtant quelque chose d’intense nous réunissait, la volonté de rencontrer notre Seigneur.

J’ai pu constater le désarroi de certains, la colère, la patience, l’étonnement, la satisfaction, le chagrin, le doute.

J’ai aussi appris le silence, l’importance de la prière.

Lors de la cérémonie religieuse, l’Eglise s’ouvrait à moi comme si le Seigneur me disait « Bienvenue ».

Je passai d’une condition de « fidèle hésitante » à celle d’une « enfant de Dieu ».

Le sacrement a envahi mon âme d’une pureté incroyable et mon cœur s’est apaisé.

Depuis lors, quelques mois se sont passés, certaines personnes ont constaté un changement dans mon être, alors qu’elles n’étaient pas au courant.

J’ai compris que ce qui se passe ne vient pas de notre volonté mais de la volonté de notre Seigneur Jésus Christ.

Il nous aime et nous demande de prier. C’est un moment sacré et c’est un peu notre « devoir d’état » à chacun de nous.

J’ai finalement compris à qui obéir.

Mon amour pour le Seigneur grandit de mois en mois, je prie pour ceux que j’aime et aussi pour les autres car ils en ont besoin.

Je me concentre sur la nature humaine avec tous ses péchés car nous sommes nés ainsi mais en les laissant de côté je peux apercevoir le Bon qui sommeille en chacun de nous et ainsi je peux les comprendre et les aider. C’est la force que le Seigneur me donne !

Soundary, 25 juillet 2016

En faisant la demande pour mon baptême, j’étais très loin d’imaginer ce que le Seigneur me réservait. En effet, durant les semaines qui ont précédé le baptême et celles qui l’ont suivi, j’étais souvent éprise d’émotions de joie et de paix que je ne saurais expliquer.

Néanmoins, ces périodes de grâce étaient toujours accompagnées de larmes de joie et d’une toute petite phrase à peine perceptible qui remontait de mon âme ? Mon cœur ? Mon fort intérieur ? Ma tête ?  Et qui disait : « Vois comme je t’aime ! »

Voilà que cet Amour du Père, que j’ai si longtemps rejeté, me revenait en pleine figure ! C’est comme si le Seigneur m’avait rendue capable de recevoir son Amour pendant de très brefs
instants !

Hélas, aujourd’hui ces instants ont disparus. Mais j’ai compris une chose grâces aux livres de spiritualité : que je suis créature de Dieu et incapable de recevoir pleinement d’une manière continue l’AMOUR de Dieu.

J’ai beaucoup de choses à apprendre, à expérimenter, à vivre, à donner… j’espère grandir en spiritualité et garder toujours cette soif du Royaume des cieux.

Le Seigneur m’a offert un précieux cadeau durant mon cheminement vers le baptême, il m’a entouré de personnes laïques et religieuses qui me guident dans ma foi. Quoi de plus beau comme cadeau pour un(e) baptisé(e) ? Et je compte bien m’enrichir de leurs connaissances pour approfondir la mienne !

Aziza, 21 juillet 2016

Le 27 février 2016, les confirmands ont exprimé à notre évêque ce qui motivait leur demande de sacrement.

Plusieurs d’entre eux ont demandé le sacrement pour leur permettre d’être parrain ou marraine, ou encore pour vivre un mariage religieux en Italie. Mais parmi eux, certains y pensaient déjà depuis longtemps, ils avaient besoin d’une occasion pour faire le pas. Quelques-uns n’imaginaient pas le mariage sacramentel sans d’abord être pleinement initiés.

Pour d’autres, c’est l’accompagnement de leurs enfants à la catéchèse qui leur a permis de retrouver le chemin vers une communauté chrétienne et ouvert un questionnement de foi. Plusieurs nous parlent alors de cette joie d’être « revenu à la maison ».

Et puis il y a les nombreux blessés de la vie, ceux qui les larmes aux yeux racontent leur traversée douloureuse : deuil, dépression, humiliation, découragement… et puis un jour, ils reconnaissent la main qui sauve, qui vient chercher ce qui était perdu, qui remet debout, qui libère… avec des mots parfois proches de ceux du psalmiste, avec énormément d’émotion, ce sont alors de vraies et belles profession de foi qui sont exprimées.

Alors ensemble, nous reconnaissons avec émerveillement combien Dieu ne manque pas de ressources pour se frayer un chemin afin de toucher le cœur de l’homme et le guider vers son accomplissement.

Je me suis éveillée un matin peu de temps après l’arrivée de mes 44 ans, il y a 1 an.

C’était un samedi vers midi, je suis allée au secrétariat de la paroisse de Gosselies et j’ai demandé à suivre mon chemin vers la confirmation.

Cette demande est le fruit de ma rencontre avec comme je l’appelle maintenant « un Être de lumière »
mon Être de lumière 🙂

Merci à ces personnes qui ont le don de vous faire aimer encore plus la vie.

Je suis heureuse de continuer ce chemin d’amour, j’ai trouvé la paix.

Je continue mes activités chaque jour en restant heureuse et sereine pour moi, je le confirme maintenant, être heureux et s’aimer soi-même est le plus important.

Merci pour toutes ces belles rencontres.

Paix et amour, soyez heureux quoi que vous fassiez.

Paule, 3 décembre 2015

Sortant d’une assez longue période parsemée d’embûches, alors que je lisais l’exhortation apostolique de François « La joie de l’Evangile » un chemin de libération se dessinait devant mes yeux : je percevais une image de l’Eglise appelée à la conversion, une Eglise qui se construit jour après jour sous l’action de l’Esprit.

C’est à cette même période que j’ai lu avec enthousiasme le livre de P.A. Drouin (1) qui m’a réellement boustée ! J’ai retrouvé, comme à neuf, ce Dieu qui m’avait séduite dans ma jeunesse, faisant l’expérience de l’amour de Dieu qui sauve aujourd’hui. Ce livre nous donne de faire le chemin que font les catéchumènes. Un vrai souffle de fraîcheur m’a alors envahie.

Et voilà précisément qu’à ce moment-là, je suis sollicitée pour accompagner une catéchumène sur son chemin de découverte de Jésus Christ et d’initiation chrétienne … Quels signes puissants de l’Esprit à l’œuvre dans notre monde d’aujourd’hui, chez nous ! Pour cette mission je n’ai cessé de demander l’aide de l’Esprit afin d’être son instrument pour vivre avec N… le chemin que Dieu veut lui faire faire. Oui, vraiment, comme elle me le disait elle-même : « voilà que nous sommes l’une pour l’autre, un chemin d’évangélisation » ! Car c’est bien ensemble que nous marchons, comme les disciples d’Emmaüs, avec Jésus ressuscité à nos côtés : c’est lui qui nous parle, nous écoute, nous ouvre les yeux, nous pousse au témoignage.

Oh oui, quelle est bien vraie cette parole de François à propos de la première annonce : « Jésus Christ t’aime, il a donné sa vie pour te sauver, et maintenant il est vivant à tes côtés chaque jour pour t’éclairer, pour te fortifier, pour te libérer. » C’est cela, dit-il, qui doit être l’objectif de toute catéchèse. (2)

Et, en effet, que ce soit dans les rencontres personnelles avec N… , les rencontres régionales ou diocésaines, lors des célébrations préparatoires à recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne c’est toujours la même force qui pousse en avant : Jésus marche avec nous sur la route, que dis-je, il nous précède !

Ma joie est profonde et ma reconnaissance va à l’abbé N… qui a osé me faire confiance pour me confier cette magnifique mission dont je suis peut-être la première bénéficiaire ! Aussi le désir de témoigner m’habite : être disciple-missionnaire, partager avec la communauté et autour de moi, avec des personnes parfois bien loin de l’Eglise. Partout je rencontre un même écho positif : « C’est formidable, je ne pensais pas que c’était encore possible aujourd’hui ».

Si le chemin avec les catéchumènes connaît son point culminant lors de la nuit pascale, il y aura un autre moment fort : les 52 néophytes de cette année seront rassemblés autour de notre évêque, lors de la vigile de Pentecôte, à 20h30 à la cathédrale de Tournai !

Pour chacun d’entre eux commencera alors leur itinéraire de croyant : expérimenter la vie chrétienne au quotidien, grandir dans une vie intérieure animée par l’Esprit, trouver sa place et sa mission propre dans l’Eglise et le monde, … Bref : laisser la grâce de Dieu se déployer pour que, avec le Christ et par lui, elle soit source jaillissante de vie et de joie !
C’est à ce moment-là, plus que jamais, qu’ils auront besoin du soutien de communautés chrétiennes vivantes pour poursuivre leur route à la suite de Jésus, contre vents et marées !

Une accompagnatrice
Ecrit le dimanche des Rameaux 2015

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(1) DROUIN Paul-Antoine, « Remèdes à la fatigue de croire » Retrouvons la joie d’appartenir au Christ, Ed. MAME, Paris 2014
(2) Pape FRANCOIS, exhortation apostolique « La joie de l’Evangile », publiée le 24 novembre 2013, au N° 164

Enseignante en français et religion catholique, je me suis sentie en décalage avec ma fonction. C’est grâce au sacrement du baptême que cette incomplétude a pu se combler. Je me sens désormais plus proche du Christ. Ma foi s’est raffermie et j’ai pu approfondir mes réflexions, mon cheminement spirituel, qui est sans cesse remis en question dans mon travail. J’ai pu apprécier ce chemin de presque deux années, durant lesquelles j’ai été accompagnée et nourrie, du point de vue intellectuel et spirituel. Aujourd’hui, je m’investis dans des projets d’aide au développement qui m’apportent énormément et me nourrissent également beaucoup au niveau de ma foi.

8 novembre 2015

Depuis le 19 avril 2015 (jour de ma confirmation) tant de choses ont changé dans ma vie.
Le fait d’avoir reçu le sacrement de la confirmation par Mgr Harpigny m’a vraiment mis en paix avec moi-même.
Déjà pendant le temps du cheminement pour m’y préparer, j’ai eu la chance de faire des rencontres incroyables, très sereines et surtout très enrichissantes autour du partage de la Parole de Dieu. Ce qui reste le plus important.
Le jour de ma confirmation était un jour très spécial. Le matin même avant de me rendre à la Basilique j’étais stressé, j’avais le trac, je me demandais même si j’étais prêt à ce changement et si j’étais digne de recevoir le sacrement de la confirmation. Ces questions que je me posais étaient sûrement dues à mon passé.
Au tout début de la cérémonie, je tremblais de partout, était-ce la peur de l’inconnu, le stress, les remises en question ? Car mine de rien, le sacrement de la confirmation nous apporte vraiment la présence de l’Esprit Saint.
Mais au fil de la célébration les tremblements ont laissé place à une chaleur humaine incroyable, je me sentais vraiment guidé que ce soit par le soutien que je ressentais de toute la communauté chrétienne présente ce jour-là et par les regards échangés avec les membres de l’équipe catéchuménale.
Au moment de recevoir le sacrement, je me suis avancé devant Mgr Harpigny avec détermination. Quand il m’a marqué du signe de croix avec le Saint-Chrême, une chaleur m’a parcouru de haut en bas et beaucoup de pensées se sont basculées dans ma tête. Depuis ce moment-là, tant de choses ont changé dans ma vie, je suis en paix avec moi-même, j’ai appris à pardonner aux autres mais aussi à me pardonner à moi-même de mon passé. J’ai trouvé un travail.
J’ai aussi entrepris une formation à la Maison diocésaine de Mesvin pour l’accompagnement des funérailles.
Je voulais consacrer une grande partie de ma vie à l’Eglise, je ne savais comment. Je pense qu’en suivant cette formation je pourrai apporter mon aide.
Voilà un petit bout de mon parcours.

Rony, 30 ans, 2015

Ce qui m’a profondément marquée chez la catéchumène que j’ai eu la joie d’accompagner, c’est
de la voir s’ouvrir comme une fleur qui s’épanouit. De fermée, timide, peu communicative, elle devenait de plus en plus souriante au fil des rencontres, jusqu’à être rayonnante au jour de ses baptême, communion et confirmation. Quelle fête pour elle que ce jour-là ! Et quel témoignage pour les autres chrétiens !

2015

Pour moi, c’est un bonheur!
Pendant ces parcours on chemine « ensemble ». On apprend l’un de l’autre.
Je suis étonnée combien les catéchumènes sont profonds, en recherche, et ils nous poussent à nous dépasser.
Etrange à dire sans doute mais je me sens souvent portée par ces accompagnements.
Ce sont des moments privilégiés de communication entre nous et de communion avec Dieu.

2015

Du baptême à la profession de foi, l’histoire s’était arrêtée. Pourtant, mes questionnements m’ont amenée à chercher des réponses sur d’autres chemins, parfois éclairés mais parfois aussi des chemins plus obscurs ou des voies sans issue. Je me suis rappelée alors que l’Eglise qui m’avait offert le baptême alors que j’étais bébé, était là, présente, et que je la connaissais bien mal. Avec mon mari, nous avons participé à un parcours Alpha. Les préjugés sont des murs qui tombent quand on rencontre cette Présence qui apporte la Paix, une Paix qui est impossible à décrire, tant les mots ont leurs limites. Le parcours Alpha m’a permis ensuite de rencontrer d’autres chrétiens qui m’ont un jour proposé de me guider sur le chemin de la confirmation. C’est en toute liberté que j’ai accepté. Ce chemin fût très riche : il m’a donné un parrain (merci) et une marraine, m’a permis de rencontrer d’autres personnes, de partager autour de la Parole, de relire ma vie, de connaître le sacrement de réconciliation et surtout de me rappeler l’importance du pardon dans la vie. À 43 ans, j’ai donc reçu le sacrement de la confirmation, moment d’émotion, de joie. J’ai retrouvé une « alliance » qui était perdue depuis bien longtemps.

Mercredi 5 août 2015
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