Questions les plus fréquentes

Il n’y a pas d’âge limite pour demander le baptême. Dans les premiers siècles de la vie de l’Eglise, il n’y avait quasi que des baptêmes d’adultes.
Aujourd’hui, dans notre diocèse, ils sont quelques dizaines chaque année à demander le baptême. Ils sont baptisés, confirmés et ils communient pour la première fois au cours d’une même célébration, celle de la veillée pascale.

Quand une personne adulte demande le baptême, la durée du cheminement n’est jamais fixée au départ. Cela dépendra de plusieurs facteurs et surtout de la personne elle-même. Cette durée est indispensable pour s’attacher au Christ et découvrir la vie chrétienne. Elle est comme un temps de fiançailles ou comme celui que des jeunes consacrent aujourd’hui pour découvrir un pays étranger ou une autre culture.
Notre évêque fixe une balise, un ordre de grandeur, et il est d’une année (de Pâques à Pâques).

Il n’est demandé aucune contribution financière à celui qui demande le baptême. Les accompagnateurs sont la plupart du temps des bénévoles ou des ministres rétribués de la vie d’Eglise. Les documents utilisés sont pris en charge la plupart du temps par l’Unité pastorale en tout cas jamais par celui qui demande.

Qu’il s’agisse d’une demande de baptême explicite ou d’un désir pour un non baptisé de s’interroger sur la foi chrétienne, ce qui est proposé dans un premier temps est toujours de dialoguer à propos de questions de vie, de sens, de foi… et cela en toute liberté et sans engagement. N’hésitez donc pas à vous adresser au Service du catéchuménat (relier à « une équipe au service) ou au responsable de votre Unité pastorale.

Certaines personnes voudraient faire une préparation rapide au baptême, être baptisé rapidement, par exemple avant leur mariage ou pour être parrain ou marraine.
Ce n’est pas possible. Le temps de préparation dure habituellement plus d’un an. Il peut être beaucoup plus long dans certaines régions du monde.
La préparation est longue, mais elle prend peu de temps chaque mois. La préparation d’un adulte est plus longue que la préparation au baptême d’un enfant, parce que les parents s’engagent à éduquer leur enfant dans la Foi et à l’envoyer à la catéchèse au moins pendant 3 ans.

Pour se préparer au baptême, il faut participer au « catéchuménat ». C’est le nom que l’on donne à la préparation au baptême des adultes. Pour participer au catéchuménat, on peut s’adresser à un prêtre ou au responsable de votre Unité pastorale ou encore au Service du catéchuménat (relier à « une équipe au service).

La démarche (parcours catéchuménal) comporte des rencontres régulières avec un chrétien (ou une petite équipe) qui s’engage à accompagner la personne qui demande le baptême. Il s’agit de l’initier à la vie chrétienne. Cela signifie une initiation à l’écoute de la Parole de Dieu, à la vie de l’Eglise, à la prière individuelle et communautaire et le discernement sur les choix qu’implique l’attachement au Christ dans la manière de vivre. Ce cheminement conduit à la réception des trois sacrements de l’initiation chrétienne (pas seulement le baptême mais aussi la confirmation et l’eucharistie).
Une fois les sacrements reçus, il restera à aider le nouveau baptisé à « vivre de cette Vie-là ».
Quand cela est possible, selon les lieux, l’accompagnement se décline en proposant aussi des rencontres avec d’autres catéchumènes (= personnes en cheminement vers le baptême).
Toutes ces rencontres s’appuient et trouvent leur sens en quelques célébrations qui marquent le cheminement de la personne : l’entrée en catéchuménat, l’appel décisif, scrutins…
Voir — > parcours du catéchumène

C’est possible d’être baptisés au cours de la même célébration mais il faudrait plutôt dire que l’enfant sera baptisé le jour du baptême d’un ou des parent(s). En effet, le baptême d’adulte aura lieu au cours d’une veillée pascale après un temps de cheminement (comme déjà évoqué plus haut).

Un adulte qui demande le baptême a-t-il besoin d’un parrain et d’une marraine ?
L’Eglise demande qu’une personne s’engage à entourer le nouveau baptisé pour l’aider à poursuivre son chemin de foi au-delà du baptême. C’est le rôle du parrain, de la marraine. Ce peut être un parrain ou une marraine (éventuellement les deux mais ce n’est pas nécessaire). Pour porter cette mission qui consiste à aider quelqu’un à devenir pleinement chrétien, il est nécessaire que la personne soit baptisée/confirmée et soit consciente de la force de l’Eucharistie sur le chemin de la vie chrétienne. Elle doit avoir plus de 16 ans et ne pas être l’un des parents du catéchumène.
Le parrain/marraine commence à tenir une place active dans l’accompagnement à partir de la célébration de l’Appel décisif et de ses préparatifs.

Pour l’Eglise catholique, c’est le premier des sept sacrements. Le mot est une transcription du grec « baptizein » qui signifie « plonger ». Le rite principal, qui consiste à verser de l’eau sur la tête (ou à immerger la personne partiellement ou totalement), évoque plutôt un rite de purification, mais sa signification première, signifie ce qu’opère le baptême : l’union d’un être humain au Christ, mort et ressuscité. L’eau, dans laquelle la personne est plongée (ou symboliquement avec laquelle la personne est mouillée), signifie la mort du Christ, et la sortie de l’eau signifie la vie nouvelle qu’il communique ainsi. Ce baptême est accompli au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, selon l’ordre même du Christ après sa résurrection.
Par l’union sacramentelle au Christ, la personne baptisée entre ainsi dans la vie trinitaire : unie au Fils unique, elle devient fils ou fille adoptif du Père grâce à la force de l’Esprit Saint. Elle reçoit ainsi le pouvoir de devenir par la foi ce qu’elle est grâce au sacrement.
Dans le même mouvement, le baptême incorpore la personne à l’Eglise, corps du Christ dont les baptisés sont les membres vivants.

Par le sacrement de confirmation, le baptisé est marqué du sceau de l’Esprit Saint, le don de Dieu. La confirmation « perfectionne » le baptême, elle l’accomplit pleinement. La confirmation affermit dans la foi le baptisé pour lui communiquer la force de témoigner du Christ.
Le baptisé/confirmé reçoit dans l’eucharistie (aussi souvent qu’il le désire) « la nourriture pour la route », la force pour vivre une vie chrétienne (une vie tournée vers l’autre).

Rien et tout.
Rien, parce que l’existence est toujours l’existence humaine communiquée à la naissance et partagée avec tous les êtres humains. L’existence du baptisé est en tout semblable à celle d’un non baptisé, y compris en ce qu’elle a d’inexplicable et de rude.
Tout, parce que la manière de recevoir et de vivre cette existence est éclairée de la confiance filiale en un Dieu Père qui fait des chrétiens, des fils qui se reconnaissent aimés et appelés à aimer comme le Fils Unique a aimé.
Ce lien invisible et réel conduit dans les profondeurs du mystère de Dieu et dans celles de la condition humaine, créée et sauvée par Dieu.

Oui, toute demande est accueillie. Il n’y a pas de sélection sur base de motivation. La première rencontre permet d’écouter celui ou celle qui demande, de répondre à ses questions, de lui expliquer la manière dont on chemine pour devenir chrétien. A la fin de la rencontre, si la personne le désire, l’équipe s’engage à rechercher un chrétien qui puisse l’accompagner pour découvrir la foi chrétienne et progressivement la relier à une communauté de chrétiens.