Une histoire de tableau(x)
Bryan Sultana a emmené ses auditeurs dans une histoire assez parlante : un père, qui a perdu son fils à la guerre, reçoit d’un inconnu faisant partie du bataillon de son fils un magnifique cadeau : une peinture de son fils. Voulant payer cet inconnu pour l’œuvre réalisée, cet anonyme répond que son fils a déjà payé pour lui en donnant sa vie pour le sauver lui et son bataillon. Touché, le père accepte le tableau et le place parmi ses plus belles œuvres.
Des mois plus tard, ce père étant très riche, il décide par la suite d’organiser une vente aux enchères. Parmi les lots, on peut trouver du Miró, du Picasso et d’autres peintures de célèbres peintres. Parmi elles, le tableau du fils est proposé et mis aux enchères en premier. Évidemment, à côté des valeurs des autres tableaux, personne ne veut l’acheter et finalement, le jardinier du père consent à l’acheter pour 5 dollars en souvenir de l’affection qu’il avait pour le père et le fils.
On s’attend donc à la mise en vente des autres tableaux mais le commissaire-priseur remballe tout. Les acheteurs sont interloqués car la salle était comble et avide d’acquérir d’autres œuvres du père. Le commissaire-priseur donne alors comme explication : il était stipulé dans le contrat de vente que celui qui achetait le tableau du fils aurait tous les autres tableaux du père.
Le père dans cette histoire, c’est Dieu et bien sûr, le fils, c’est Jésus. « Et quand on a le fils, on a tous les trésors du monde », enchérit l’abbé Bryan Sultana. Jésus montre aux jeunes que sa royauté, ce n’est pas celle des puissants mais c’est être au service des autres. C’est cela que les chrétiens célébraient ce 23 novembre avec la fête du Christ-Roi.
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