« Après le refus d’asile, quelle prise en charge ? »
Le 19 novembre 2025, le service pastoral des migrations a organisé une rencontre- formation intitulée « Après le refus d’asile, quelle prise en charge ? »
Cette initiative s’inscrit dans un contexte où près de la moitié de demandeurs de protection internationale reçoivent une décision négative, les laissant souvent sans accompagnement adéquat. Cette situation soulève d’importants questionnements pour les communautés chrétiennes engagées auprès des personnes migrantes.
Intervention juridique
Un « après-midi » très riche animé par maitre François Declercq, avocat spécialisé en droit des étrangers au barreau de Bruxelles. Son exposé, à la fois clair, accessible et particulièrement dense, a mis en évidence la grande complexité du droit belge, européen et international en matière d’asile et de séjour des étrangers.
L’un des points essentiels soulignés est la nécessité, pour les acteurs de terrain et les personnes engagées dans l’accompagnement, d’orienter systématiquement les personnes en précarité administrative vers des professionnels compétents capables de maîtriser ces cadres juridiques multiples.
Témoignage
La formation a été suivie du témoignage d’une ressortissante vénézuélienne dont la famille a été déboutée de sa demande de protection internationale. Après six années de démarches et d’incertitude elle a pu obtenir un droit de séjour et de travail sur le territoire belge. Son récit a illustré de manière concrète les défis, mais aussi les opportunités et les perspectives malgré les parcours difficiles.
L’après-midi s’est clôturé par une information de la communauté ukrainienne qui nous a partagé sa joie : la consécration dans la chapelle ND de Grâce à Mons de l’autel venu d’Ukraine et la bénédiction de l’iconostase selon le rite byzantin. Le culte liturgique a lieu tous les dimanches à 10h. Nous y sommes tous et toutes conviés.
Le Vicaire Général Olivier Fröhlich nous a partagé la joie d’avoir vécu des journées de formation destinée aux prêtres primo arrivants qui sont accueillis dans les diocèses francophones. Ces journées s’améliorent au fil des années et le thème des abus sexuels dans l’Eglise figure désormais parmi des points abordés.
