Le diocèse en route vers Lourdes

Le diocèse en route vers Lourdes

Comme chaque année en cette période, les pèlerins du Diocèse de Tournai ont rejoint la gare de Tourcoing pour le départ du grand pèlerinage diocésain à Lourdes.

Il est presque 9h en ce matin du 17 juillet 2024 quand les premiers voyageurs arrivent à la gare de Tourcoing. Pendant près d’une heure, voitures et cars venus de tout le Hainaut et même du diocèse de Namur vont déverser leur flot de pèlerins, heureux de se retrouver pour un nouveau voyage vers Lourdes. Partout sur l’esplanade devant la gare, dans la salle des pas perdus et sur le quai, ont lieu des embrassades, des rires et de joyeuses retrouvailles.  

Une organisation complexe

Partout ? Pas vraiment… Car à un endroit du quai, c’est une toute autre ambiance qui se dévoile. À moins de deux heures du départ, c’est l’effervescence : il faut décharger les camions de matériel, vérifier que tout est bien là, répartir les caisses aux bons endroits. Comme le train n’est pas encore arrivé, tout doit être placé de façon à pouvoir être embarqué rapidement sans gêner le passage des voyageurs. 

Lorsque le train arrive en gare, vers 10h, les bénévoles sont prêts : ils affichent sur les portes les numéros de voitures et les places, commencent le chargement du matériel et des boissons. Il ne faut pas tarder, car déjà les pèlerins impatients partent à la recherche de leur place afin de s’installer. Face à la cohue, bénévoles et employés de la gare s’organisent : ils ouvrent de nouvelles portes, retirent les jardinières qui limitent le passage, vont sur l’esplanade pour diriger les nouveaux venus au plus près de leur lieu d’embarquement.

De grands sourires

Devant les inévitables désagréments, les bénévoles ne perdent pas leur bonne humeur. À l’entrée de la gare, l’abbé Joseph Dermaut, tout sourire, accueille les pèlerins avec de grands « Bienvenue ! » et les salue chaleureusement. Brancardiers et hospitaliers entourent les personnes moins valides et les aident à chaque étape, que ce soit pour descendre du car ou pour rejoindre leur place dans les « voitures-ambulances ». En attendant le départ, certains pèlerins se prêtent au jeu de l’interview, une équipe de la RTBF étant sur place pour couvrir ce départ. Entre deux urgences à régler, Peter Merckaert, responsable du service, répond également à leurs questions. 

Malgré l’arrivée tardive du train, aucun grain de sable ne vient bloquer l’engrenage bien huilé des équipes. En quelques dizaines de minutes, le quai se vide et seuls restent quelques amis qui saluent le départ du train et les bénévoles qui embarquent les voiturettes et autres chaises roulantes dans un petit camion. Celui-ci rejoindra Lourdes par la route afin que les moins valides puissent retrouver leur moyen de locomotion à leur arrivée.

Finalement, ce n’est qu’avec quelques minutes de retard que le train s’ébranle et s’élance sur les rails. Installés bien confortablement, les pèlerins vont vivre près de sept heures de trajet au bout duquel ils découvriront, certains pour la première fois, le célèbre sanctuaire.

Marie Lebailly

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