Acolyte
Du grec akolouthein « suivre ». La fonction de l’acolyte est d’accompagner le prêtre et le diacre, pour leur rendre tous les services possibles, en vue desquels il est institué ; il s’agit essentiellement du service de l’autel.
L’acolyte est ministre extraordinaire de la distribution de la sainte communion, quand les prêtres et les diacres ne suffisent pas pour cet office ou sont empêchés. Il revient à l’évêque — ou, pour les religieux, au supérieur majeur — d’instituer quelqu’un à ce ministère ; ceux qui se préparent au sacrement de l’ordre doivent être institués acolytes (et lecteurs), mais on peut recevoir ce ministère sans être destiné au diaconat ou au sacerdoce. L’appellation d’« ordre mineur » est abolie. Pour comprendre toute la noblesse du service que représente l’acolytat, il convient de se souvenir que l’idéal évangélique peut se résumer dans le consentement à « suivre le Christ » ; en « suivant », pour les assister, les représentants du Christ, les acolytes se rappelleront les attitudes des apôtres dans l’Évangile.
Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés